Huit mille – Francisco Arenas Farauste
Quatrième de couverture
Pourquoi huit mille ? Un cœur au repos bat en moyenne soixante-deux fois par minute. Huit mille battements de cœur, c’est environ deux heures de lecture. Le temps qu’il vous faudra pour parcourir ce court recueil. Huit mille mots, c’est le nombre exact que comporte cet ouvrage, quatrième de couverture et titres compris. Huit mille caractères, c’est la longueur précise de chacune des cinq nouvelles contenues dans ce livre.
Mon avis
Avec ce recueil de nouvelles, Francisco Arenas Farauste n’a pas choisi la facilité en s’astreignant à fournir huit mille mots pour la totalité du livre, huit mille caractères pour chaque nouvelle, et en prime vous pourrez tabler sur huit mille battements de votre cœur durant votre lecture !
En parallèle de l’écriture de ses excellents romans Le comte foudroyé et Nos plus beaux jours sont des mensonges, – le dernier tome de sa trilogie de l’illusion étant d’ailleurs en cours de finalisation – l’auteur vaudois s’est lancé un défi avec ces textes au cadre plus que précis.
Nous naviguons ici sur le thème de la mémoire selon les différentes définitions que peut revêtir ce mot. Le romancier visite plusieurs environnements et périodes comme autant de témoins de tragédies, nous questionnant sur le rôle du souvenir ou de l’oubli. L’on passe par des états tels que la mélancolie, la tristesse, le malaise, ballotés par des destins troublés et des scènes percutantes, voire crues.
Au travers d’histoires extrêmement courtes, Francisco Arenas Faurauste nous mène à l’essentiel, n’omettant ni son style envoûtant, ni sa belle plume et encore moins sa capacité à livrer des récits riches de sens.
A noter que chacune des cinq nouvelles est joliment immortalisée par un dessin d’Elyn, illustratrice et bédéiste suisse indépendante.
En résumé
Un recueil de nouvelles remuantes !
Pour lire (ou relire) l’interview de l’auteur, c’est par ici.
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