Hermès Baby – Louise De Bergh
Quatrième de couverture
« Hermès Baby », référence à la fameuse machine à écrire couleur menthe à l’eau, c’est le roman choral au féminin de Françoise, Élise, Dora et Adèle. Quatre générations de femmes, artistes et mères que tout rassemble sauf le nombre d’années. Françoise est chronologiquement la plus proche de son lecteur et se lance, non sans les allures d’une Agatha Christie moderne, sur les traces de son passé et de celui des femmes de sa famille. Et si l’objet de sa quête n’est pas l’auteur d’un crime, il n’en demeure pas moins le point de départ d’une lignée de femmes animée d’un désir de création qui ressemble fort à une malédiction qui ne porterait pas son nom.
Mon avis
La jeune Louise de Bergh nous livre avec ce premier roman le destin de quatre femmes. Depuis la jeune Adèle dans les bas fonds de Vienne au début du XXème siècle, en passant par Dora sa fille qui se remémore sa vie depuis sa maison de retraite, ensuite avec Elise aux prises avec un idéal qui la conduira dans les affres de la drogue dans les années 80, et pour finir avec Françoise à Paris de nos jours, une jeune femme libre et fascinée par la création.
Ces quatre femmes trainent des souffrances, des non-dits, des schémas inconscients hérités de la génération précédente, avec comme point de départ la rencontre d’Adèle avec le peintre Egon Schiele qui lui fera perdre la raison. Chacune à sa manière a tenté de s’en sortir, sans hommes, avec en commun un amour dévorant pour l’art.
Hermès Baby est un roman transgénérationnel féminin et féministe qui apporte une belle réflexion sur l’impact de ses propres blessures sur sa descendance. Même si chaque parent fait de son mieux, certains dommages sont irréparables et créent des traumatismes profonds.
La plume de Louise De Bergh est envoutante et captivante. Elle a su m’emporter dans un tourbillon de sentiments et de réflexions. Je souhaite une longue carrière à cette jeune auteure !
En résumé
Un premier roman très réussi !
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