Romans,  Suisse

Tantine Chevrotine – Jordi Gabioud

Quatrième de couverture

Tantine Chevrotine est le premier Mafia-Raclette de la littérature. Quand la paisible retraite de Monique est chamboulée par la terrible famille Fournier, elle se voit obligée de quitter son fauteuil et d’aller casser des culs. L’auteur y interroge les thèmes de l’héritage, de la vieillesse, des non-dits et y apporte une seule certitude : le cimetière ne sera pas assez grand pour tous les accueillir.


Mon avis

En compagnie de son chat Churchill, Monique aspire à avoir la paix pour sa retraite. Elle savoure sa petite vie, dans les hauteurs, loin du village et pour rien au monde elle ne quitterait son mayen. Malheureusement pour elle, tout bascule lorsque Jacques, le patriarche des Fournier, est retrouvé après des années dans le glacier. La rumeur circule vite, il aurait été poussé ! Aucune certitude sur les évènements de l’époque mais les rancunes ont la vie dure. Sur trois générations, les enfants continuent à entretenir cet héritage de haine envers la pauvre Monique, qui n’y est finalement pour rien, son seul tort étant d’être la petite-fille de celui qui était avec le mort lors de sa disparition…

Les Fournier tiennent la cible parfaite pour mettre le coup final à leur vendetta. Seul bémol à leur plan : ils ne s’attendaient pas à ce que la vieille Monique résiste et se défende aussi vaillamment ! A partir de là, le paisible village va connaître des jours plus que violents et s’en suivra un vrai massacre ! Des corps déchiquetés, brûlés, plombés, dévorés, tous les moyens sont bons pour mener le combat et rendre justice, et au final tenter de sauver sa peau.

Étiqueté comme « Mafia-Raclette », ce petit livre porte effectivement bien son surnom : la mafia car dans le village de Remaret, deux clans (les Fournier et les Délèze) s’affrontent depuis des décennies, et, pour compléter le cliché, la raclette car nous sommes dans les montagnes valaisannes.

Encore une fois, la collection Gore des Alpes annonce la couleur : c’est trash, c’est violent, et il faut aimer l’hémoglobine ! J’ai beaucoup apprécié le scénario proposé par Jordi Gabioud car la résolution est certes sombre mais très jouissive. « Œil pour œil, dent pour dent », et même si c’est assez inavouable, se venger ça fait du bien !

En résumé

Une vendetta bien sanglante dans les Alpes ! 

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A propos de l’auteur du roman

Écrivain, enseignant, YouTubeur avec sa chaîne Le Marque-Page, Jordi Gabioud écrit également des critiques de films pour Le Regard Libre.

A propos du livre

Gore des Alpes
Ardon (VS), juin 2020
140 pages



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