Autour des livres,  Prix littéraires

Prix des lecteurs de la ville de Lausanne 2022

© Ville de Lausanne

Depuis 2015, le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne est attribué à un(e) auteur(e) de Suisse Romande. Cette année, tout un chacun pourra voter parmi les 5 romans en compétition parus en 2021. Les votes sont ouverts du 15 février au 15 mars.

Pour ce faire, la ville a très généreusement mis à disposition les ouvrages en format numérique sur son site jusqu’au 15 mars. Un grand merci à eux et, bien entendu, aux éditeurs !

En 2013, j’avais eu l’immense chance de faire partie du jury du Prix des lectrices du magazine Edelweiss, en partenariat avec Payot Libraire, à l’issue duquel nous avions décerné le Prix à Roland Buti pour son magnifique roman Le milieu de l’horizon. Cela a été une expérience incroyable que j’ai eu envie de réitérer depuis, mais sans succès. Un peu frustrée de ne plus pouvoir participer à des prix à cause de mon nouveau pays de domicile, quelle joie d’apprendre que cette année le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne était ouvert à tous : pas besoin d’habiter Lausanne, pas besoin de postuler ni de faire venir les livres dans ma contrée lointaine! Il ne m’en fallait pas plus pour me décider à devenir une jurée à distance.

Des rencontres ont été organisées avec les 5 auteurs depuis octobre au Lausanne Palace.

Pour plus d’informations et pour lire les livres, rendez-vous sur le site de la ville de Lausanne.


Voici maintenant les résumés des livres en compétition :

1. Gloria Vynil – Rose-Marie Pagnard


« Porter en soi une amnésie comme une petite bombe meurtrière, avoir cinq frères dont un disparu, vivre chez une tante folle de romans : telle est la situation de Gloria, jeune photographe, quand elle tombe amoureuse d’Arthur, peintre hyperréaliste, et d’un Museum d’histoire naturelle abandonné. Dans une course contre le temps, Gloria et Arthur cherchent alors, chacun au moyen de son art, à capter ce qui peut l’être encore de ce monument avant sa démolition. Un défi à l’oubli, que partagent des personnages lumineux, tel le vieux taxidermiste qui confond les cheveux de Gloria et les queues de ses petits singes. Avec le sens du merveilleux et le vertige du premier amour, Gloria traverse comme en marchant sur l’eau cet été particulier »


Éditions Zoé

2. Longues nuits et petits jours – Anne-Frédérique Rochat


« À la suite d’une rupture amoureuse, Edwige passe l’été dans le chalet de montagne de son amie Anne, décidée à savourer la solitude du lieu. Mais un homme, qui se présente sous le nom de Célien, y fait son apparition. Que lui veut-il ? A-t-il été envoyé par Anne ? Deux êtres contraints de s’apprivoiser, alors que la frontière entre réalité et fantasme se brouille peu à peu. Récit d’une disparition, ce roman questionne les différents liens qui jalonnent une  existence. »


Editions Slatkine

3. Inflorescence – Raluca Antonescu

« Jura, 1911. Une femme se désespère d’être à nouveau enceinte. Pour implorer la fin de sa grossesse, elle se rend au Gouffre du Diable. À partir de ce lieu dont la terrifiante et réelle histoire nous est contée, Raluca Antonescu entrelace quatre générations de femmes qui traversent le siècle. »


Éditions La Baconnière


4. Illégaliste – Thierry Luterbacher

« Aristote Gatineaux, révolutionnaire au coeur pur, membre d’un groupuscule de guérilla urbaine, doit assassiner le PDG d’une multinationale d’agrochimie pour combattre un capitalisme corrompu. Mais entre l’anarchisme et l’amour, l’activisme et la sagesse, les marges et le réconfort du système, son coeur est déchiré. Et lorsqu’il rencontre Gunilla, c’est la vie cachée, heureuse peut-être, qu’il tente. »

Bernard Campiche éditeur


5. Septembre éternel – Julien Sansonnens


« 2019 : un vieillard meurt sur un banc de l’Est de la France. S’imaginait-il, au moment d’appuyer le canon contre son palais, que de son suicide devait naître l’une des révoltes les plus profondes qu’ait connu le pays? Une vie abrégée, un manteau ensanglanté, un corps s’a­ffaissant en silence et voici la France des derniers de cordée, des bars PMU et des dimanches au stade qui se lève, prend conscience d’elle-même, s’apprête à entrer à nouveau dans l’Histoire. Au même moment, Marc Calmet traverse la province en voiture, s’en allant vers Paris afin d’y signer la vente d’un commerce avec lequel son existence se sera confondue. Loin des autoroutes et des métropoles, parcourant durant trois jours la périphérie comme on explorerait des vestiges, il tente une dernière fois d’être celui dont le souvenir lui échappe. »

Editions de l’Aire



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