Polars, thrillers,  Suisse

La dernière danse des lucioles – Stéphanie Glassey

En septembre dernier, lors d’un vernissage organisé par les Editions Plaisir de Lire à Lausanne, j’ai eu la chance de rencontrer Stéphanie Glassey et de pouvoir échanger avec elle. J’ai découvert une auteure accessible, sympathique et très souriante. Je vous parle aujourd’hui de son dernier roman, La dernière danse des lucioles.

Quatrième de couverture

Sarah et Richard, Leila et Marc, Mary et Joséphine, Laurie et Sylvain. Huit amis, quatre couples dont les quotidiens s’entrelacent depuis de nombreuses années. Alors qu’une situation exceptionnelle les empêche de se réunir, ils organisent une soirée disco par écrans interposés pour rester en contact. Pour oublier, danser et rire, malgré le climat anxiogène. Mais soudain l’écran de Laurie vire au noir et la tension grimpe d’un cran. Quand la lumière revient, à la stupéfaction de tous, le corps de Laurie gît sur le sol, sans vie. Que lui est-il arrivé ? Qui a bien pu la tuer?


Mon avis

Tout au début, un meurtre est commis. Un inspecteur se met en route pour la scène du crime. Logiquement, j’ai cru que le roman allait être un polar classique mais l’enquête de police en elle-même se révèle très secondaire et ne tient sur quelques pages, au début et à la toute fin. Mais alors de quoi parle ce livre ? Nous suivons en fait les huit personnages au travers de flashbacks, qui nous permettent de les situer les uns envers les autres, d’apprendre à les connaître, de comprendre la genèse de ce crime.

Tous les amis sont décrits avec une précision incroyable. Stéphanie Glassey excelle à dépeindre ses personnages, dans leurs aspects physiques mais surtout émotionnels. On sent que l’auteure perçoit les âmes et la psychologie des gens. Et rien d’étonnant à cela quand on sait qu’elle est hypnothérapeute en dehors de son activité d’écrivaine.

Avec huit amis en cause, la palette de personnages est donc très large, le lecteur se reconnaitra forcément dans des qualités, défauts, états d’âmes ou difficultés d’un des héros, surtout en pleine première vague et début des mesures de confinement. Je vous rassure tout de suite, il s’agit du contexte de l’histoire mais le thème du virus ici n’a rien de plombant.

Avec une plume riche et poétique, Stéphanie Glassey évoque aussi très justement les thèmes du mensonge, des non-dits, de l’impact délétère des réseaux sociaux, du regard des autres et de comment arriver à vivre sa vie.  

Au fil des pages, la tension monte, des hypothèses émergent mais je n’avais pas imaginé cette fin. La preuve que le récit était bien construit et les éléments bien amenés !


En résumé

Une plongée dans la psychologie humaine. Un très bon récit que je vous recommande !

Informations :
Editions Plaisir de Lire, Lausanne, août 2021
252 pages

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