Heresix – Nicolas Feuz
Quatrième de couverture
La nef de l’église de Saint-Thibéry n’a jamais été aussi pleine. Les policiers de l’Hérault enterrent l’une des leurs. La cérémonie est interrompue par une étrange procession. À la file indienne, six hommes énucléés cheminent avec un mot gravé sur le torse en lettres de sang : HERESIX…
Au Cap-d’Agde, la petite Maeva Tolzan disparaît…
Dans un train fantôme filant dans la nuit entre Béziers et Narbonne, Alexia fête ses 18 ans en compagnie du garçon qu’elle aime, mais les choses ne vont pas se passer comme elle le rêvait…
Mon avis
Nicolas Feuz reste fidèle à son style que j’adore : des chapitres courts, une enquête qui se déroule à cent à l’heure, aucun temps mort, pas le temps de s’ennuyer, les pages se lisent littéralement à vitesse grand V. Et cerise sur le gâteau : on ne voit rarement venir la fin et les rebondissements surgissent souvent à la toute dernière phrase ! Pour toutes ces raisons, j’ai aimé ce nouvel opus.
Le Neuchâtelois fait ici cependant des infidélités à notre belle Suisse. Certes, cela m’a permis de découvrir l’Occitanie et ces magnifiques villages mais j’avoue préférer lorsque ses polars se déroulent en Suisse (je fais un peu ma chauvine). J’admets aussi avoir été un peu perdue par les chapitres qui parlent de l’histoire cathare.
L’auteur ne fait jamais dans la dentelle dans les descriptions des crimes mais ici nous sommes un cran au-dessus, certains passages sont vraiment très crus et difficiles à lire, surtout concernant la pédophilie.
A noter que ce dernier polar est un one-shot, il peut donc se lire indépendamment.
En résumé
Un très bon cru ! Attention aux âmes sensibles…
Informations
Editions Slatkine & Cie
Paris, mai 2021
288 pages