Polars, thrillers,  Suisse

Rapimentu – Jan Länden

Quatrième de couverture

Un compte à rebours mortel est lancé à l’instant où un enfant de 10 ans est enlevé des bras de son père par trois ravisseurs dans la banlieue genevoise. Un rapt qui va mener Leena, désormais cheffe de groupe à la brigade criminelle, jusqu’en Corse pour élucider une sombre histoire de famille. C’était sans compter la colère irrépressible et la soif de vengeance du mafieux sanguinaire Pietro Calesi. Poussée dans ses derniers retranchements, Leena transcende ses limites et fait un choix hors norme.

Deux opérations menées en parallèle, l’une pour sauver la vie d’un enfant, l’autre pour sauver la sienne.


Mon avis

Quatre mois se sont écoulés depuis les évènements clôturant Leena (Slatkine, 2021) et la réception au poste de police de La Jonction d’une tête coupée, trophée envoyé par le mafieux Pietro Calesi. L’inspectrice Leena Fournier est toujours sur les dents après les menaces de l’Italien, et ne compte rien lâcher pour le faire tomber. Il faut dire que Leena est une dure à cuire, guidée par une intuition redoutable qui fait d’elle une excellente policière.

En attendant, une nouvelle enquête occupe la brigade genevoise : l’enlèvement de Maxime, 10 ans, fils de Henri Nader, hériter de la banque privée du même nom. Le rapt a eu lieu devant le domicile familial, un téléphone portable a été laissé par les ravisseurs dans le véhicule. Les malfrats ne tarderont d’ailleurs pas à contacter les parents avec une demande de rançon juteuse.

Dans le même temps, Calesi souhaite plus que jamais éliminer l’inspectrice suisse et le fait comprendre. Le niveau d’alerte est relevé d’un cran, le reste du Groupe 3 étant également menacé, mais cela n’effraie pas l’équipe toujours aussi sympathique et soudée dans les épreuves, comme une grande famille.

Rapimentu tient toutes ses promesses, et Jan Länden a trouvé la recette gagnante : une histoire trépidante, jouée sur plusieurs tableaux et menée tambour battant. Leena se livre à une course effrénée dans un page turner redoutable. Ça claque, ça fonce, pas une minute à perdre, et une fois que l’on commence le livre, impossible de le lâcher. Ce deuxième tome est pour moi un coup de cœur et un des meilleurs polars lus en 2024, et confirme le talent de l’auteur – lui-même policier, écrivant sous pseudonyme – à imaginer des scénarios trépidants et réalistes.

À noter qu’il est primordial d’avoir lu Leena, le premier tome, pour comprendre les liens entre la jeune femme et Calesi. Cerise sur le gâteau, le dénouement laisse présager un troisième opus, qui selon mes sources, sortira sans doute en librairie en 2025.

En résumé

C’est un coup de cœur !

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A propos du livre

Editions Slatkine
Genève, novembre 2022
448 pages



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