Passeport pour l’oubli – Geoffroy de Clavière
Quatrième de couverture
Paris, février 2014. Simon La Brosse est un homme heureux jusqu’au jour où il aperçoit son épouse, Roxane, embrasser un inconnu, place de l’Alma. C’est le point de départ d’une machination machiavélique, avec l’assassinat sauvage de certains de ses proches. Mise en scène brutale ?
Conspiration savamment organisée ? L’étau diabolique se resserre autour de sa famille. En parallèle de l’enquête policière qui peine à démarrer, Simon tente de trouver des réponses avec l’aide d’une amie journaliste.
Mon avis
Le récit commence par l’évocation glaçante du tsunami de décembre 2004. Sur la terrasse d’un immeuble à Banda Aceh en Indonésie, une femme boit tranquillement son café lorsqu’elle voit arriver la vague et sa dernière heure…
Dix ans plus tard, Simon La Brosse, marchand d’art réputé jouissant d’une belle situation, affronte lui aussi une terrible déferlante. Alors qu’il se trouve dans un bouchon dans les rues de Paris sous une pluie battante, le hasard fait qu’il aperçoit sa femme Roxane étreindre un inconnu. En voulant les surprendre dans le studio situé au-dessus de la boutique de décoration de Roxane, Simon est agressé et perd connaissance. Lorsqu’il se réveille, il apprend que sa femme est plongée dans le coma. Vu qu’il ne peut expliquer les faits à la police, cette dernière refuse d’ouvrir une enquête, le commissaire Karl Bosch estimant n’avoir rien de concret. Les divers drames qui suivront lui feront changer d’avis.
Connaît-on vraiment les gens qui partagent nos vies ? C’est la question qui taraude Simon. Peinant à affronter les événements et le coma de son épouse, il tombe de haut et commence à douter de tout. Il se met alors en tête de chercher lui-même des réponses, quitte à jouer avec le feu et à entrainer sa famille dans son sillage. Le passé va lui revenir en pleine figure, des secrets bien enfouis exploseront comme des bombes. Il n’est jamais bon de laisser des non-dits derrière soi…
Grâce à un scénario bien huilé qui tient en haleine, et à de nombreux rebondissements, Passeport pour l’oubli vous fera passer un bon moment de lecture. Beaucoup de surprises sont au programme de ce thriller/polar. Geoffroy de Clavière a su agrémenter son roman de moult coups de théâtre, pour mieux nous plonger dans les histoires sombres de ses protagonistes. L’équipe de flics du 36 Quai des Orfèvres ne ménagera pas ses efforts, accompagnée d’un agent extérieur venu relancer une vieille affaire et donnant ainsi une dimension inattendue et internationale à l’investigation.
En résumé
Un polar agréable et riche en rebondissements !
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A propos de l’auteur du roman
Né à Genève, après des années passées à Londres, Geoffroy de Clavière s’installe à Paris où il sera comédien, puis organisateur de concerts. De retour à Genève, il travaille dans la publicité, puis en politique. Aujourd’hui, il officie dans le mécénat et la recherche de fonds. Passeport pour l’oubli est son deuxième roman, après La stratégie du père (2009), également paru aux Editions Slatkine.
A propos du livre
Editions Slatkine
Genève, mai 2024
320 pages
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