Polars, thrillers,  Suisse

Le fils de l’écrivain brisé – Camille Hofmann

Quatrième de couverture

Son nom est Jules. Âgé de 16 ans, il se sent une proie de l’adolescence, période souvent qualifiée de pire dans une vie. La sienne n’a jamais été simple: son père, décédé peu après sa naissance, l’a laissé sans amour. A l’école, cible parfaite, il est victime de harcèlement. Vous savez, c’est une épreuve difficile que d’être celui qui est différent, qui se tient à l’écart et qu’on n’aime…toujours qu’à moitié. Pour faire face à toute cette injustice, un roman cachant une vérité qu’il ignorait lui sert de bouclier. Ce livre, son guide vers la beauté de l’imaginaire, l’échappatoire de sa réalité, l’a contre toute attente anéanti.


Mon avis

Connu pour son premier roman « Un Ami, un Amour », qui a été un énorme succès, Jules est un tout jeune écrivain, qui a connu une enfance marquée par la solitude, son père Liam Anderson étant décédé d’une crise cardiaque alors qu’il est petit. Différent, victime de harcèlement scolaire, le garçon passe tout son temps libre à lire, les ouvrages de fiction deviennent un cocon protecteur face au monde cruel dans lequel il évolue.

Alors qu’il passe ses vacances en Italie dans la maison de ses grands-parents, Jules découvre une version manuscrite du livre de Caleb Reynolds, son auteur préféré, ainsi que des notes et autres poèmes. Comment est-ce possible ? Jules ne sera pas au bout de ses surprises, en débutant son enquête pour découvrir les liens avec son idole, et l’histoire de sa famille…

Tout comme son héros, Camille Hofmann est très jeune à la sortie de son premier texte. Autre point commun avec Jules, la jeune Valaisanne confesse des difficultés vécues à l’école, et comment elle a trouvé refuge dans les livres et dans l’écriture. L’auteure en herbe écrit pour aller mieux, et aime se perdre entre autres dans les intrigues de Joël Dicker, dont elle avoue être une grande fan, et dont nous sentons l’influence dans la construction et le thème du présent récit.

Encouragée par un professeur et plébiscitée par Nicolas Feuz qui signe la préface, Camille Hofmann dévoile un polar intrigant, sombre, dans lequel réalité et fiction s’entremêlent habilement, et évoque le poids des non-dits, les ravages des mensonges et ces rêves qui volent en éclat à la période charnière de l’adolescence.  

À seulement 15 ans, Camille Hofmann surprend par la maturité de sa plume et par la force de son histoire et de ses mots. On lui pardonne volontiers quelques raccourcis pris dans le dénouement, tout en restant admiratif quant à la qualité indéniable de son écriture. Une jeune écrivaine qu’il faudra suivre de près !

En résumé

Un premier polar réussi !

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A propos du livre

Editions Pillet
Saint-Maurice, octobre 2024
120 pages





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