Le Disciple – Hjorth & Rosenfeldt
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Quatrième de couverture
À Stockholm, plusieurs femmes sont atrocement assassinées dans leurs appartements. Le mode opératoire semble toujours le même et surtout rappeler étrangement une série de meurtres commis quinze ans auparavant. Sauf que le coupable réside désormais dans la prison de haute sécurité de Lövhaga, mis derrière les barreaux par un certain… Sebastian Bergman. Qui va donc devoir réintégrer la police criminelle le temps de l’enquête, malgré les réticences de ses collègues.
Sebastian s’en serait bien passé lui aussi tant il est occupé à épier sa fille biologique dont il vient d’apprendre l’existence. Peu doué pour les relations humaines, il aimerait tout lui avouer mais n’ose pas bouleverser son équilibre.
Mon avis
Par un été torride engluant la capitale suédoise, la découverte de plusieurs femmes tuées sauvagement fait frémir les policiers, ces cadavres ravivant une vieille affaire ayant secoué la ville dans les années 90. Quinze ans plus tard, quelqu’un semble vouloir imiter les crimes d’Edward Hinde, arrêté à l’époque et purgeant depuis lors sa peine sans contact avec l’extérieur. Certains membres de la brigade étaient déjà présents sur la première enquête, les plongeant aujourd’hui dans une stupeur et une incompréhension. Ne manque plus qu’à l’appel le psychiatre et profileur Sebastian Bergman, mais son potentiel retour fait grincer des dents et n’est pas du tout du goût de tous…
Dans ce deuxième tome, toujours autant pétri d’obsessions et traînant un mal-être profond, Sebastian Bergman est encore plus perturbé depuis qu’il a découvert très récemment qu’il était le père d’une jeune adulte, qu’il côtoyait déjà sans le savoir ! Rejeté par ses paires et ses anciens collègues flics, peu lui importe, il se fiche de tout le monde et entretient ce côté imbuvable et politiquement incorrect, mais l’on pourrait presque lui trouver des circonstances atténuantes et en voyant sa (légère) évolution dans cet opus.
Écrit à quatre mains par un duo redoutable, Le disciple continue d’une superbe manière la série Dark Secrets, éditée précédemment chez Prisma et reprise depuis par Actes Noirs, et comptant à ce jour sept ouvrages. Michael Hjorth et Hans Rosenfeldt usent des codes du polar nordique avec brio, et l’on comprend bien ce qui fait leur succès en tant que scénaristes.
Certes, le nombre conséquent de pages peut freiner. Ce gros pavé de 768 pages dormait dans ma pile à lire depuis un bon moment, je l’ai commencé avec une certaine appréhension, qui s’est vite envolée tant les deux auteurs entretiennent un suspense constant, alternant les points de vue entre le meurtrier, les forces de l’ordre et la vie décadente de Sebastian, sans temps morts et sans traces d’ennui. Un vrai page turner qui me donne très envie d’enchaîner toute la saga !
En résumé
Un excellent polar suédois !
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À propos du livre
Editions Prisma
Juin 2014
–
Editions Actes Sud, collection Babel Noir
Arles, avril 2022
768 pages
Traduit du suédois par Lucile Clauss
Ordre de lecture
- Celui qui n’était pas un meurtrier
- Le Disciple
- Le tombeau
- La fille muette
- Recalé
- Justice divine
- Ce qu’on a semé
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