Polars, thrillers,  Suisse

La fille de diamant – Olivier Rigot

Quatrième de couverture

Tim, rédacteur en chef d’une revue horlogère à Genève, mène une existence paisible jusqu’à sa rencontre avec Melania. Tout va alors voler en éclats. Qui est cette jeune femme, démunie, qui devient rapidement l’indispensable bras droit d’un magnat de l’horlogerie ? Joue-t-elle un double jeu ? Est-elle manipulée ? Se débattant dans un monde brutal et implacable, Melania n’accepte pas son destin, prête à tout pour s’en sortir, fascinée par le glamour et une vie facile, elle risque de tout perdre en entraînant aussi celui qu’elle aime.


Mon avis

Timothée Bastiant, patron de la revue Time & Watches, magazine spécialisée dans l’horlogerie et son industrie, se rend à une fête d’anniversaire par une chaude soirée d’août. Lors de cette nuit bien arrosée, le journaliste y fait la rencontre de Melania. Comme l’on pouvait s’y attendre, il la ramène chez lui, mais leur aventure ne prend pas la tournure escomptée, et au petit matin, la belle a disparu. Le hasard faisant bien (ou mal) les choses, Tim recroise bientôt le chemin de la Slovène. A partir du moment où il décide de lui venir en aide, la vie du jeune homme va prendre un tournant inattendu.

Dans le cadre de son travail, Tim côtoie de grands patrons évoluant dans le monde luxueux de l’horlogerie suisse, à l’image d’Igor Petrakov. Avec son frère Vladimir, ils sont à l’origine d’une nouvelle marque de montres, offrant des modèles novateurs, que les plus fortunés s’arrachent. Un succès rapide et incontestable, grâce à une manufacture à la pointe de la technologie sur les bords du lac Léman, qui pousse les associés à vouloir toujours plus, et qui attise les convoitises et crée des envieux.

Récit mené avec entrain et porté par une écriture fluide, La fille de diamant fait passer un moment de lecture agréable. Ce thriller bien huilé, à l’image de la mécanique d’une tocante suisse, emporte le lecteur entre Genève, l’Amérique du Sud, le Monténégro et le Tadjikistan. Malgré quelques raccourcis et des clichés, l’intrigue se révèle prenante et la fin réserve des surprises.

Par l’entremise du job de journaliste du héros, Olivier Rigot nous fait accéder à l’univers du luxe, au cœur de la Genève internationale et de la Suisse réputée mondialement pour son horlogerie. Et qui parle de luxe pense forcément gros sous, mafieux, arnaques et trafics en tous genres. En cela, le scénario et le contexte m’ont fait furieusement penser à La soustraction des possibles, mais malheureusement sans la force du roman de Joseph Incardona.


En résumé

Un thriller agréable au cœur d’un univers impitoyable !

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A propos de l’auteur du roman

Economiste de formation, Olivier Rigot a déjà publié 4 ouvrages : Un homme sous emprise (2016) et L’héritage des Farazzi (2018), parus chez Good Heidi Production. En 2021, il rejoint les Editions Slatkine avec La fille aux cerfs-volants (2021), et enfin La fille de diamant (2024).

A propos du livre

Editions Slatkine
Genève, février 2024
278 pages



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