Polars, thrillers,  Suisse

La nuit viendra – Magali Meylan

Quatrième de couverture

Villeneuve, été 1933. Concetta et son frère Alfredo,
enfants d’immigrés italiens, sont harcelés par leurs
camarades d’école, jusqu’au drame qui changera
le cours de leur vie.


Villeneuve, été 2016. Le corps d’une vieille dame
presque centenaire est retrouvé au bas des
escaliers de son domicile, une curieuse note à
consonance prophétique serrée dans la main.
Les inspecteurs Natacha Laverrière et Samuel Roth
se retrouvent propulsés au cœur d’un mystère qui
prend ses racines dans le passé de la Riviera
vaudoise. Ils se heurteront à la complexité des
secrets de famille et des liens du sang, une
confrontation dont personne ne sortira indemne.


Mon avis

Dans le cœur historique de Villeneuve (VD), une nonagénaire meurt lors d’une chute dans les escaliers de son petit immeuble. Tout porte à croire à un banal accident mais les constatations du médecin venu attester du décès sèment le doute. La police est mise sur l’affaire pour essayer de faire la lumière sur ce triste épisode. Se faisant, les inspecteurs Natacha Laverrière et Samuel Roth déterrent des éléments troublants et ouvrent la porte à d’autres disparitions présentant des coïncidences troublantes…

Assez rapidement, les lecteurs pourraient croire l’affaire entendue et voir venir une résolution classique et facile. Mais c’est sans compter les rebondissements et les faux-semblants égrainés tout au long du récit. Pour son premier roman, Magali Meylan nous offre un scénario complexe, s’étirant sur près d’un siècle et solidement ancré dans le paysage local entre Villeneuve et Lausanne. Grâce à de nombreux personnages et à des liens inattendus, la jeune auteure réussit à brouiller les pistes, à nous tenir en haleine et à nous surprendre au final.  

La nuit viendra aurait pu être un polar comme il en existe déjà tant, sauf que la personnalité de Natacha apporte ici une note touchante et humaine, ce qui m’a particulièrement plu. Dotée d’une intuition et d’une sensibilité à fleur de peau, la policière se révèle être attachante et il est facile de ressentir les tourments qu’elle traverse en marge de l’intrigue, et j’aurais personnellement beaucoup de plaisir à la retrouver dans une future aventure.

En résumé

Un premier polar très réussi !

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À propos du livre

180° Editions
Sion, octobre 2025
400 pages



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